Sremski Karlovci: le Magog de Novi Sad

Sremski Karlovci est à Novi Sad ce que Magog est à Sherbrooke. Ma comparaison fera pas long feu: Sremski Karlovci n’a probablement rien à voir avec Magog, sauf peut-être la distance que ça prend pour s’y rendre à partir du centre-ville de la grande ville la plus proche…

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Gymnasium, Sremski Karlovci, Serbie

Ok, c’est aussi très charmant pis tu t’sens en vacances dès que tu marches sur la rue principale.

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Sremski Karlovci, Serbie

Plus que ça, c’était historiquement intéressant d’aller y passer un après-midi.

Vois-tu, il s’en est passé des choses à Karlovci. Le gymnasium (le bâtiment le plus coloré sur les photos), construit en 1791, abrite la plus vieille bibliothèque de Serbie. Malheureusement, cette école secondaire était en rénovation et il était impossible de la visiter quand je suis passée.

Au palais patriarcal orthodoxe, c’est là que la région de la Voïvodine a été créée en 1848 à partir de quatre plus petites régions. Karlovci était la première capitale. Elle faisait encore partie de l’Empire austro-hongrois à ce moment-là.

Ah! Pis on y trouve aussi le plus vieux séminaire orthodoxe (1794) après celui de Kiev, en Ukraine. Ça donne le goût d’étudier la théologie, non?

Novi Sad: Index Sandwich et pastels

Avant-dernier arrêt du parcours: Novi Sad. Pourquoi? Pour aller jeter un coup d’œil à la région de la Voïvodine (au nord de la Serbie). Tu sais, du temps de la Yougoslavie, la Serbie était séparée en trois; les régions de la Voïvodine et du Kosovo étant alors des provinces autonomes.

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Source: http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/ex-yougoslavie.htm

Elle est toujours une province autonome d’ailleurs (la seule) et sa capitale est Novi Sad. Cette région est extrêmement multiethnique et fonctionne avec 6 langues officielles: serbe, croate, hongrois, roumain, slovaque et rusyn/ruthène (un langue proche de l’ukrainien et du biélorusse)! Inspirant.

Elle n’a d’ailleurs pas toujours fait partie de la Serbie.

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Toit coloré de l’Église du Nom-de-Marie, Novi Sad, Serbie

Au 18e siècle, plusieurs Serbes qui vivaient dans la région du Kosovo, alors occupée par les Ottomans, l’ont fui pour venir s’établir dans la région de la Voïvodine. Ce n’est qu’en 1918 que cette région rejoint la Serbie.

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Forteresse Petrovaradin, Novi Sad, Serbie

Novi Sad, elle, voit le jour grâce à la forteresse Petrovaradin (bâtie de l’autre côté du Danube au 17e et 18e siècle). Entre autres, parce que seuls les soldats et les travailleurs catholiques (religion de l’Empire austro-hongrois) pouvaient dormir dans la forteresse. Celle-ci a été construite sur presque 90 ans. Le résultat est impressionnant et il faisait bon y déambuler tranquillement maintenant que la forêt a investi l’espace entre les douves:

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Carte de la forteresse de Petrovaradin, Novi Sad, Serbia

Par contre, il ne fallait pas trop penser au sort des personnes qui ont érigé cette place forte. Il semblerait qu’environ 70 personnes (esclaves et prisonniers) y mourraient chaque jour, d’accidents et de maladies dues aux mauvaises conditions de vie…

Fait intéressant, Tito y a été emprisonné brièvement durant la Première Guerre mondiale pour sédition. Il aurait dit qu’il espérait que l’Empire austro-hongrois soit vaincue…

Autre anecdote intéressante en lien avec Novi Sad: Einstein y venait souvent. Y’ont même gardé une chaise où il s’assoyait souvent à l’Hôtel Vojvodina. Tu savais que sa première femme était Mileva Maric, une physicienne serbe du Voïvodine? Les travaux qu’elle menait avec Einstein auraient conduit à la théorie de la relativité… mais tsé, elle est tombée enceinte, ils se sont mariés. Elle est tombée enceinte de nouveau. Elle est devenue mère à temps plein.

J’allais oublier!!! J’avais entendu parler d’un certain Index Sandwich qu’il fallait que je goûte, une spécialité de Novi Sad. Il s’agit d’une invention d’une vingtaine d’années par les restaurateurs du coin. Ils s’étaient rendus compte que les étudiant.e.s n’avaient pas le budget de manger chez eux tous les jours. Ils ont développé un sandwich très abordable à base de fromage fondu, de champignons et de jambon. Maintenant qu’il est célèbre… le sandwich n’est plus cheap pantoute, mais il vaut le détour!

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Index sandwich («index» pour livre scolaire)

Sur une plaque, on fait réchauffer le jambon, puis les champignons et on finit par déposer du fromage sur le dessus. Résultat: une espèce de crêpe de fromage croustillant glissée dans une baguette de pain frais. Comme garniture, t’as plein de choix de sauce: urnebes (sauce crème-piments forts), ajvar (sauce aux poivrons rôtis), yogourt à l’aneth, mayonnaises assaisonnées, etc. Tu peux aussi mettre de la salade de chou (fraîches ou marinées), de carottes, d’oignons (cuits ou non, épicés ou non), etc.

Bref, un délice. Mais je déconseille de le manger pour le dîner quand il fait 34’C, tsé!

Veliko Tarnovo: des idées de grandeur médiévale

C’t’après-midi, assise sur la Place Tsar Asen 1 à côté d’un couple mère-fils très désagréable, j’suis dépassée par le nombre de choses intéressantes dont j’voudrais te faire part. Je suis tiraillée entre un traité sur la fabrication de l’huile de rose ou sur l’architecture traditionnelle à flanc de montagne; un éditorial sur le sexisme et l’âgisme, ou sur l’«héroïfication/démonisation» dans le révisionnisme historique; un commentaire linguistique sur le bulgare; ou encore une envolée lyrique sur la surcharge cognitive chez l’adulte.

Ah oui! Tiens, j’vais commencer par là: la Place Tsar Asen 1, c’est à Veliko Tarnovo. Veliko pour Great, grand/important/magnifique. De toute façon, te viendrait-il en tête un autre qualificatif quand tu vois ça?

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Forteresse Tsarevets, Veliko Tarnovo, Bulgarie

Tarnovo viendrait possiblement de torn, épine. Après tout, on est très près de la vallée des roses (là, où la Bulgarie cultive les roses de Damas pour distillée leur précieuse huile).

En fait, le qualificatif Veliko a été ajouté plus tard pour rendre un honneur historique. Tu vois, Tarnovo, c’est l’ancienne capitale de la Bulgarie du temps du Second Empire Bulgare (1185-1422) qui, j’sais pas si tu le réalises, comprenait l’Albanie, la Macédoine, le nord de la Grèce, le sud de la Roumanie et l’est de la Serbie. Tarnovo était un des grands centres politiques, économiques et culturels de l’Europe.

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«Empire bulgare sous Assen II», By Dimitar Rizoff (1862-1918), via Wikimedia Commons

Comment ça, en cours d’histoire médiévale, j’ai jamais entendu parler de ce royaume? Remarque, j’tais peut-être entrain de jaser avec toi? Tu te souviens des détails du cours sur l’architecture des cathédrales, l’Empire bulgare, ça t’dit quelque chose, toi?

Ou bien avons-nous été «victimes» d’une tendance ouest-européocentriste? (Ovaire! t’es de bien mauvaise foi, on peut pas TOUT couvrir dans un cours d’histoire: on se concentre sur ce qui est proche de nous: la France, l’Angleterre… l’Allemagne et l’Italie à la limite. Ce avec quoi on peut s’identifier, non?)

Quoi qu’il en soit, Tarnovo a été détruite par les Turcs (incluant la forteresse que tu vois sur les photos) et les Bulgares ont ensuite été sous le contrôle de l’Empire Ottoman pendant 400 ans jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur indépendance avec la guerre russo-turque de 1877-1878 (Tsé, le panslavisme et la mission morale de la Russie de libérer les peuples slaves du joug ottoman, ça t’dit quelque chose?).

C’est à Tarnovo qu’est adoptée (1879) la première constitution de l’État Bulgare. C’est aussi là que Sofia sera votée (à une voix de différence) la nouvelle capitale de la Bulgarie. Pour des raisons stratégiques, semble-t-il, parce que Sofia aurait été le «centre» du pays (à l’époque, on croyait annexer certains territoires serbes et macédoniens).

Bon, j’pense qu’il manque juste un p’tit soupçon de dénonciation pour terminer cet article. J’étais toute contente d’être hébergée chez l’habitant, dans un décor kitsch que tu risques d’envier, mais surtout seule et tranquille. Tsé, pouvoir dormir sans bouchons.

B’en rapidement mon contentement a disparu. J’imagine que tu vas pouvoir m’expliquer… Pourquoi est-ce que certaines personnes (dans mon cas, des hommes autour de 70 ans) sentent qu’ils ont le droit (pis p’t-être même le devoir) de faire des commentaires sur le bronzage et sur la forme physique; d’offrir des baises-mains et des baisers sur les joues; d’entrer sans frapper pour exiger de l’aide avec la traduction de certaines consignes?

Chose certaine, j’étais b’en contente d’avoir décidé de continuer à utiliser le Fonds Anniversaire (Merci à la Mère et au Père d’Ovaire pour les commandites!!) pour des découvertes culturelles… et pouvoir m’évader toute une soirée loin de baisers non-désirés.

J’ai donc passé mon samedi soir à l’opéra! Y’avait «Madame Butterfly» en plein air, à la Forteresse Tsarevets! En prime, j’ai eu un show «sons et lumières» mettant en vedette la forteresse elle-même!

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Spectacle «Sound and Light», Forteresse Tsarevets, Veliko Tarnovo

Les Monténégrins: ces «irréductibles Gaulois» du sud slave

À Kotor, il y a une blague qui circule (pas l’choix, elle peut pas s’asseoir!)… Lorsque tu dis à des touristes chinois combien il y a de personnes qui habitent la baie de Kotor, ils te répondent : «Pardon. Dans quel hôtel, ça?».

En effet, le Monténégro, c’est 600 000 habitant.e.s. Pour le plaisir des comparaisons, le Monténégro tient en entier dans le territoire de la ville de Beijing…

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Monténégro en 1500: le petit rond à droite du talon de la botte italienne

Au XVIe siècle, le Monténégro (dont le territoire déjà petit se limitait alors à Cetinje et au parc national Lovćen) est le seul territoire sud-européen qui n’est pas sous le contrôle des grands empires : les Vénitiens contrôlant la Baie de Kotor et les Ottomans régnant sur tout le nord du Monténégro actuel et sur le lac Skadar.  Les Monténégrins, s’étant repliés dans les montagnes, auraient repoussé les attaques des Ottomans pendant 400 ans, même quand ceux-ci étaient plus nombreux. Les Turcs ont réussi à détruire quelques symboles, mais sans plus. La légende dit que pour se sauver la face, les Ottomans aimaient à dire : «Qu’ils le gardent leur tas de roches! On n’en veut pas.»

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Cetinje vue du 2e sommet le plus haut du Parc Lovcen

***Le parc Lovćen est surnommé «mer de roches». Comme l’entièreté de ce petit territoire repose sur des pierres de calcaire… il n’y a pas de ruisseau ou de rivière; l’eau pénétrant directement le sol. Les Monténégrins avaient développé un système de puits, mais l’armée ottomane, elle, ne réussissait pas à subvenir à ses besoins en eau suffisamment longtemps pour parvenir à ses fins.***

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Parc Lovcen, Monténégro

Bref, il semblerait qu’aller faire un tour au parc national Lovćen et passer du temps dans l’ancienne capitale, Cetinje, était le meilleur move que j’pouvais faire pour m’imprégner de la culture monténégrine.

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Marche au soleil couchant aux alentours de Cetinje

Vois-tu, avant que Tito décide de faire de Podgorica la nouvelle capitale en 1946, la renommant du même coup Titograd (B’en quoi?! Après Stalingrad et Leningrad…), le siège du pouvoir était à Cetinje. Il y avait entre autres 13 (ben oui!) ambassades étrangères, et ce, grâce aux relations développées par les mariages diplomatiques des filles du premier et dernier roi du Monténégro, Nicolas. C’est ça qu’on veut dire par «être bonne à marier»?

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Le palais bleu, résidence présidentielle, Cetinje

Bref, j’te parle des ambassades parce que Tito a exigé qu’elles soient déplacées, de même que tous les ministères, à Podgorica (le «c» est prononcé «ts»), ce qui fait que 13 beaux bâtiments (fin XIXe-début XXe siècle, il était de tradition que les ambassades soient construites selon le style du pays qu’elles représentent) servent maintenant de musées, de bibliothèques, d’école de musique, de restaurant…

Dans l’un deux, j’ai eu l’immense plaisir d’en apprendre davantage sur la vie de celui dont j’avais visité le mausolée au deuxième sommet le plus haut du Parc Lovćen, Petar Njegoš (1813-1851).

 

De sa courte vie de prince-évêque du Monténégro, aussi poète-philosophe, il met en place les premières institutions du pays: taxes, banque, monnaie, imprimerie, écoles (dont une pour les filles!). Dans sa bibliothèque, on retrouvait des ouvrages sur des sujets très divers, et ce, en russe, italien, allemand, français et anglais.

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Monastère de Cetinje, ancienne résidence des princes-évêques

Fait cocasse: Très inspiré de ses voyages en Europe, il commande à des artisans de Vienne la première table de billard du Monténégro (le jeu est alors inconnu). Ladite table arrive par bateau à Kotor et est transportée à dos de 6 hommes à travers le seul sentier qui reliait Kotor à Cetinje, en passant par le village de Njeguši… soit un dénivelé de plus de 1120 m sur 28,5 km! L’élite monténégrine est appelée à essayer le jeu et il devient rapidement très populaire. Tellement que la demeure de Petar Njegoš est appelée Biljarda et que des traités, contrats et autres papiers importants sont signés SUR la table de billiard.

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Ladite table de billard et un portrait de Njegoš

Butte, Montana (Jour 15, km 5 856)

«N'oublies pas, Lizzie, quand tu atteindras le Nouveau Monde, n'arrête pas en Amérique. Vas-t'en directement à Butte, Montana.»
«N’oublie pas, Lizzie, quand tu atteindras le Nouveau Monde, n’arrête pas en Amérique. Tu t’en vas directement à Butte, Montana.»

En partant de Yellowstone, j’ai suivi le conseil de Mary Hagan, Irlandaise du XIXe siècle. La ville de Butte, dans le Montana, c’était la destination «irlandaise» de l’époque. Une ville minière florissante, dont les réserves de cuivre ont servi à électrifier l’Amérique industrielle (en 1910, Butte produit 41% du cuivre sur le marché mondial).

Je sais, tu devais commencer à t’en faire… un jour ou l’autre, à force de m’tenir dans les régions sauvages, j’allais ressentir le feeling particulier provoqué par le manque d’une de mes drogues préférées: l’Histoire.

Par souci de prévention, j’ai fait le plein de panneaux d’interprétation, de dates dont je ne me souviens déjà plus et d’événements ordinaires, de ceux qui ont créé notre réalité: révolte d’ouvriers, incendies dévastateurs, envies farfelues de riches mécènes, etc.

Je t’épargne les détails factuels de ma visite touristique sous le soleil de midi (parce que oui, j’ai développé un don pour déterminer le timing idéal pour ne jamais avoir froid), mais je crois que le district historique de Butte vaut bien que je te transmette quelques clichés… et une p’tite anecdote:

En 1886, le village de Butte compte 40 hommes et 5 femmes. Neuf ans plus tard, on dénombre déjà 14 000 personnes, attirées par le potentiel des mines d’or et d’argent… C’est ce qu’on appelle un «Boom», je crois.

Fidèle à mon habitude, quelques œuvres murales croquées en pleine rue:

Yekaterinburg et l’assassinat des Romanov

On est en Avril 1918, la famille Romanov est emprisonnée dans la maison d’un riche marchand/ingénieur nommé Ipatyev. Le tsar Nicolas II, la tsarine Alexandra et leurs 5 enfants y passent les 78 derniers jours de leur vie, maltraités par les gardes.

 

Portrait des Romanov

Comme les partisans du tsar tentent à plusieurs reprises de sauver la famille impériale, le gouvernement bolchévique juge que le pari de leur emprisonnement est trop risqué et leur assassinat est ordonné. La famille est amenée au sous-sol où 11 gardes s’assurent de mettre fin à leur vie à coup de baïonnettes et de balles.

Leur corps sont amenés à l’extérieur de la ville, démembrés, brûlés, puis jetés dans une mine à 40 km de Yekaterinburg (à l’emplacement actuel du Monastère des Saints Martyrs/Monastery of the Holy Martyrs).

Monastery of the Holy Martyrs, Ganina Yama

 

Monastery of the Holy Martyrs, Ganina Yama

 

En 1971, un auteur de roman policier de la région, Geli Ryabov, trouve ce qu’il déduit être les restes de la famille impériale, cela à cause de l’excellente condition de la dentition des crânes. Par crainte de la police secrète russe, il enterrera les restes de nouveau en prenant soin de placer les crânes (3) dans des coffrets de bois.
En 1976, Boris Eltsine ordonne la démolition de la maison d’Ipatyev où les Romanov ont été massacré par peur que le lieu devienne un symbole pour les monarchistes. L’Église-sur-le-Sang (Church-on-the-Blood) sera bâtit à cet emplacement après l’éclatement de l’Union soviétique.

Monastery of the Holy Martyrs

 

Anastasia, Olga, Tatiana, Maria et le tsarevitch Alexis

 

 

La tsarine Alexandra

 

 

Notre tour guidé… en russe

 

Monastery of the Holy Martyrs

 

En 1991, on annonce la découverte de neuf corps dans une fosse, autour de laquelle est maintenant construite le Monastère des Saints Martyrs (Monastery of the Holy Martyrs). Un an plus tard, on certifie l’identité des restes par un test où l’ADN des corps est comparée à celle du prince Philippe, duc d’Edimbourg (sa grand-mère maternelle étant la soeur de la tsarine Alexandra).

Une promenade entoure la fosse où ont été trouvés les restes de la famille impériale (en 1971, puis en 1991)

 

Forêt de bouleaux typique près de Yekaterinburg

 

Church-on-the-Blood, rue Tolmacheva, Yekaterinburg

 

Les dépouilles reposent maintenant dans un caveau de la Cathédrale Pierre et Paul de Saint-Pétersbourg. La famille a été canonisée en 2000 en même temps que plusieurs prêtres décédés durant la période communiste.
Cette « sainteté » de la famille Romanov proclamée par l’Église orthodoxe est contestée par plusieurs, rappelant l’antisémitisme du tsar et soulignant que la canonisation de sa famille porte ombrage aux milliers d’autres Russes morts sous l’Ère soviétique.

 

Monument commémoratif des fondateurs de la ville (1723), rue Gorkogo, Yekaterinburg

 

Voznesenskaya (Ascension) Church, rue Clary Zetkin, Yekaterinburg

 

 

Avec Hubert, Nui et Vladimir

 

Saint Catherine Chapel, Truda Square, Yekaterinburg

 

 

Opera and Ballet Theatre, avenue Lenina, Yekaterinburg

 

Un après-midi à Yekaterinburg, tramways en sus